Bien qu’auteurs d’un match plein, les joueurs de Christophe Galtier ont une nouvelle fois buté sur un concurrent direct au podium. Les verts se rendront au Vélodrome, dimanche soir, avec deux points de retard sur le leader marseillais. comparateur bookmakers meilleurs sites paris sportifs en ligne paris en ligne sites paris sportifs comparatif
EN RECEVANT UN PÉTARD non loin de l’oreille gauche juste avant le coup d’envoi, retardé dès lors d’une minute, Cédric Carrasso a de suite compris le message : il devait s’apprêter à passer une soirée difficile. Elle le fut, tant les Verts se sont montrés enfin conquérants d’un bout à l’autre de la partie. Mais une fois de plus, ils ne sont pas parvenus à concrétiser leurs bonnes intentions au tableau d’affichage. Ce n’est pas nouveau depuis le début de cette saison. À chaque fois que Saint-Étienne, auteur seulement de huit buts en sept journées, se trouve confronté à un rival prétendu d’au moins égal niveau, il cale (0-0 devant Rennes, 0-5 au Paris-SG). Le fait que les Girondins aient bénéficié de deux jours de repos supplémentaires pour préparer ce choc du haut de tableau n’explique pas tout (Vendredi dernier ils avaient reçu l’Évian-TG, 2-1). comparateur bookmakers meilleurs sites paris sportifs en ligne paris en ligne sites paris sportifs comparatif
Les Verts se présenteront tout de même en dauphins des Marseillais dimanche, au Stade-Vélodrome. Mais le doute quant à leur capacité à s’installer durablement sur le podium subsiste. Surtout que la Ligue Europa, pour laquelle ils recevront les Ukrainiens du FC Dnipro jeudi prochain, risque de les handicaper, comparé à l’OM ou à Bordeaux qui n’ont que le Championnat à jouer. Sans oublier deux Coupes nationales. comparateur bookmakers meilleurs sites paris sportifs en ligne paris en ligne sites paris sportifs comparatif
Conscient de la carence offensive persistante de son équipe, Christophe Galtier, l’entraîneur stéphanois, avait pourtant décidé de prendre un double risque pendant que Willy Sagnol, son homologue girondin, procédait à une large revue d’effectif: ressortir son 4-4-2 des cartons pour offrir une première titularisation à Allan Saint-Maximin et une deuxième à Ricky Van Wolfswinkel. comparateur bookmakers meilleurs sites paris sportifs en ligne paris en ligne sites paris sportifs comparatif
De cette attaque stéphanoise inédite, il en a d’ailleurs été essentiellement question lors de la première demi-heure. Monté sur ressorts, Saint-Maximin est allé d’entrée percuter sur le flanc droit. Mais Van Wolfswinkel, – « Ricky » pour tous ceux, et ils sont nombreux, ayant du mal à prononcer son nom – contra la reprise cadrée de Monnet-Paquet (5e). Une minute avant Clerc avait profité d’un ballon perdu dans l’entre-jeu par Rhazri pour aller tâter des gants de Carrasso. comparateur bookmakers meilleurs sites paris sportifs en ligne paris en ligne sites paris sportifs comparatif
Profitant de la faiblesse abyssale du flanc gauche bordelais en première période, les Verts continuèrent à le perforer. Mais Monnet-Paquet déchira sa reprise (15e). Bayai, de la tête (29e), Saint-Maximin (12e) et Gradel (25e, 33e), du droit, manquèrent le cadre. Le salut des Stéphanois vint étonnamment de la gauche quand, aidé par le poteau droit, Van Wolfswinkel reprit victorieusement d’une volée du gauche un centre au cordeau de Tabanou (31%1-0). L’international néerlandais mit ainsi fin à 1486 minutes sans but en Championnat. Une éternité.
Les Verts eurent alors le tort de ne pas avoir retenu la leçon de la 27e minute, quand une erreur d’appréciation de Bayal obligea Ruffier à claquer la reprise du genou de Khazri. Douze minutes après, Ilori profitait d’une mésentente entre Ruffier et Bayal pour égaliser de la tête sur un centre de Contento (39e,1-1). Cela provoqua une grosse engueulade entre les deux Stéphanois.
Car les Verts venaient de laisser passer leur chance. Surtout que Gradel avait vu son tir repoussé par l’arête juste avant (37e). La seconde période confirma cette impression. Repris deux fois de la tête, par Pallois puis par Contenta (46e et 53e, Van Wolfswinkel ne parvint pas à doubler la mise, malgré une nouvelle tête à bout portant mais au-dessus (58e). Cohade (58e), Tabanou, sur coup franc (76e), et Gradel (78e), cadrèrent enfin. Mais cela s’avéra insuffisant pour des Stéphanois qui faillirent se laisser piéger en contre au bout d’un match quasiment à sens unique (89e). M. Jaffredo ne siffla toutefois pas penalty sur l’intervention de Ruffier sur Maurice-Belay. Une défaite aurait été de toute façon injuste. La leçon de réalisme reçue de la part des Bordelais suffit comme ça.
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